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PAYS


Titre Auteur / Résumé
leditdetiany
Le dit de Tiany

François Cheng

Le dit de Tiany

L'histoire du peintre Tianyi est présentée comme la confession d'un homme proche de la mort vivant dans un hospice en Chine. Le récit de Tianyi s'ouvre sur une drôle d'histoire d'âmes errantes, il est un enfant de cinq ans dans les années trente. Très jeune il se place sous le signe de l'errance et il s'initie, se consacre à la beauté. Sa quête esthétique l'amène à découvrir la culture occidentale en même temps que la tradition picturale chinoise. Son exil et ses voyages renforcent cette quête éperdue de beauté. La vie de Tianyi se déroule sur un demi-siècle d'histoire chinoise. En arrière plan défilent la guerre sino-japonaise, les soubresauts révolutionnaires, Paris dans les années 50 où le jeune exilé fait la découverte d'une ville cruelle et pleine de préjugés, la révolution culturelle au moment du retour en Chine pour retrouver l'amante Yumei et l'ami Haolang, le régime de Mao, les camps de travail.
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Le testament français

Andréï Makine

Le testament français

L'histoire se passe en Russie, avec ses grandioses paysages enneigés, mais c'est une véritable déclaration d'amour à la France, à sa langue et à sa culture que nous donne à lirer Makine dans ce magnifique roman emprunt de nostalgie." Je me souvenais qu'un jour, dans une plaisanterie sans gaîté, Charlotte m'avait dit qu'après tous ses voyages à travers l'immense Russie, venir à pied jusqu'en France n'aurait pour elle rien d'impossible [...]. Au début, pendant de longs mois de misère et d'errances, mon rêve fou ressemblerait de près à cette bravade. J'imaginerais une femme vêtue de noir qui, aux toutes premières heures d'une matinée d'hiver sombre, entrerait dans une petite ville frontalière [...]. Elle pousserait la forte d'un café au coin d'une étroite place endormie, s'installerait près de la fenêtre, à côté d'un calorifère. La patronne lui apporterait une tasse de thé. Et en regardant, derrière la vitre, la face tranquille des maisons à colombages, la femme murmurerait tout bas : " C'est la France... Je suis retournée en France. Après... après toute une vie. "
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L'insecte missionnaire

André Brink

L'insecte missionnaire

En 1760, en Afrique du Sud, vient au monde un enfant noir nommé Cupido Cancrelas. Personnage étrange, le petit fait preuve de dons surnaturels, il peut converser avec ses dieux païens, arrêter un lion bondissant, et trouver à plusieurs reprises sur son chemin une mante religieuse : l'insecte symbole de chance. Quelques années plus tard, fasciné par les récits extraordinaires d'un colporteur, Cupido quitte la ferme où travaillait sa mère et part avec le bonhomme, très loin, en direction de la ville. Là, il découvre le culte religieux des Blancs. Et dans leur église, il entend la voix de leur Dieu. Impressionné, encouragé par le révérend Van der Kemp, Cupido va apprendre à lire et à écrire puis, peu à peu, soutenu par ce pasteur progressiste, devenir missionnaire : le premier missionnaire noir. Inspiré de l'histoire vraie d'un pasteur noir au XIXe siècle en Afrique du Sud, ce livre poignant met en scène les prémices de l'apartheid à travers le rêve d'un homme qui a offert sa vie à l'Eglise des Blancs tout en continuant à parler aux pierres et aux étoiles.
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Un père pour mes rêves

Alan Duff

Un père pour mes rêves

Fruit d'une brève liaison, pendant la Seconde Guerre mondiale, entre une jeune femme maorie, dont le mari est parti sur le front, et un Gi de passage, Mark, que chacun surnomme "Yank" (le Yankee), doit apprendre à endurer le mépris dont la communauté de Waiwera, petit paradis thermal néo-zélandais, accable sa mère depuis le retour au pays de son mari Henry, archétype du guerrier maori. Maltraité par son beau-père avant d'être condamné à vivre avec sa mère en marge de la société, Yank survit, loin du quotidien des familles maories ravagées par l'alcoolisme et la violence, grâce à la présence de quelques figures aimantes et au fantasme salvateur qu'il entretient d'un père fortuné et rayonnant aux allures de John Wayne ou d'Elvis Presley, son idole. Son vrai père, Jess Hines, s'étant, contre toute attente, enfin manifesté, Yank apprend, à sa grande déception, que la réalité est tout autre. Devenu musicien professionnel, Yank, alors âgé de vingt ans, entreprend le voyage au bout duquel il va enfin rencontrer son père et prendre conscience du sort terrible que l'Amérique du Ku Klux Klan réserve à Jess Hines et à ses semblables. Porté par une écriture puissante et volontiers subversive, ce roman de deux peuples, Maoris et Noirs américains, résonne des intonations de Martin Luther King et des protest songs de Bob Dylan, mais aussi des cris de tous les damnés de la terre auxquels il rend un hommage bouleversant d'humanité.
inokenti
Inokenti

Marc Alfred Pellerin

Inokenti

Inokenti vit enfermé avec ses frères et sa mère dans un goulag au fin fond du Grand Nord russe. Ce sont des Yakoutes et son père a été enrôlé dans l’armée. Ils survivent dans cet archipel concentrationnaire en pêchant sous l’œil vigilant des gardes qui surveillent le rendement et les quotas à respecter sous peine de sanction. Inokenti observe tout, la manière de vivre des uns et des autres, comment ils parviennent à ne pas mourir de faim et résistent au froid. Il se lie d’amitié avec le médecin et celui qu’on surnomme le Grand Fou, un lithuanien fasciste. A la mort des deux hommes, Inokenti s’évade du camp et se retrouve dans la steppe, où seuls vivent les animaux. Sa route croise celle d’un autre évadé, Korneï, qui le prend sous sa protection et lui enseigne l’art de chasser dans la toundra. Ensemble, ils construisent une isba au bord de la Taïga, à mille lieux de toute vie humaine, et survivent avec une complicité sans mots dans l’univers le plus rude qu’on puisse imaginer. Mais Korneï meurt et Inokenti, seul, est obligé de se livrer aux hommes. Gagnera-t-il sa liberté sur une partie d’échecs avec le commandant du camp ? Une magnifique évocation d’un monde presque inconnu de nous, où l’auteur a fait de longs séjours et qu’il nous décrit avec une précision et un réalisme poétique admirables. Un hymne à la nature comme on n’en a pas écrit depuis longtemps.
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Syngué Sabour, Pierre de patience

Atiq Rahimi

Syngué Sabour, Pierre de patience

En persan, Syngué sabour est le nom d’une pierre noire magique, une pierre de patience, qui accueille la détresse de ceux qui se confient à elle. Certains, dans ce livre en tout cas, disent même que c’est elle qui est à La Mecque, et autour de quoi tournent les millions de pèlerins. Le jour où elle explosera d’avoir ainsi reçu trop de malheur, ce sera l’Apocalypse. Mais ici, la Syngué sabour, c’est un homme allongé, comme décérébré après qu’une balle se soit logée dans sa nuque sans pour autant le tuer. Sa femme est auprès de lui. Elle lui en veut de l’avoir sacrifiée à la guerre, de n’avoir jamais résisté à l’appel des armes, d’avoir été un héros, et pour ce résultat : n’être plus à la suite d’une rixe banale qu’un légume. Pourtant elle le soigne, et elle lui parle. Elle lui parle même de plus en plus. Tandis que dans les rues les factions s’affrontent, tandis que des soldats pillent et tuent alentour, elle parle, elle dévide sa litanie sans jamais savoir si son mari l’entend et la comprend. Et c’est une extraordinaire confession sans retenue par quoi elle se libère de l’oppression conjugale, sociale, religieuse, allant jusqu’à révéler d’impensables secrets dans le contexte d’un pays semblable à l’Afghanistan. À la fin du livre cette Syngué sabour explosera... Avec ce roman, directement écrit en français, Atiq Rahimi retrouve une forme de réalisme très proche de Terre et cendres avec une écriture qui, sèche et précise, sait aussi devenir par moments lyrique, emportée. Cependant, plus directement que dans ses précédents livres, et comme de l’intérieur, il décrit avec beaucoup d’audace, la réalité oppressante, au quotidien et plus précisément au quotidien féminin, d’une certaine conception de l’Islam.
lincendiedecopenhague
L'incendie de Copenhague

Gilles Lapouge

L'incendie de Copenhague

Le professeur Pétursson revient en Islande après vingt ans d'absence. Le roi Frédérick IV, qui règne sur le Danemark en cette année 1702, lui a donné la mission de rétablir la justice dans la grande île neigeuse, mais cette mission est un leurre. En vérité, le docteur Pétursson a reçu de son souverain d'autres instructions, plus obscures. À la tête d'une petite troupe de gendarmes et de scribes, l'érudit connaît le froid, les nuits lumineuses du bel été, les ténèbres de l'hiver, les chevauchées dans les pluies, la maladie, l'enthousiasme et le découragement. Des tueurs le suivent à la trace, comme des loups. Entre deux randonnées, il fait halte dans le Palais du gouverneur, à Bessastadir. Là, dans une cour de pacotille et de poudre aux yeux, luxueuse et crépusculaire, il affronte d'autres ennemis. Des dames belles et cruelles, des vieillards lunatiques lui tendent piège sur piège. Dans cette Islande de rêve et d'illusion, sauvage et lunaire, il poursuit sa quête insensée, oublié et oublieux de tous. Si L'Incendie de Copenhague a le charme subtil, l'érudition et l'imagination facétieuses de La Bataille de Wagram et des Folies Knigsmark, s'y mêlent ici les séductions d'une terre envoûtante et mythique, baroque et étrange, où s'enlisent les vérités comme les secrets.